Lierre, aloe vera, ficus ou philodendron font partie des plantes d’intérieurs réputées dépolluantes. Ce sont les travaux du Dr William Wolverton qui ont permis d’établir, il y a déjà 20 ans, que les plantes d’appartement sont de véritables agents de dépollution. Les conclusions du spécialiste américain des sciences de l’environnement à la NASA ont été confirmées depuis. Ainsi, certaines plantes d’intérieur ont la faculté d’absorber le benzène, le formaldéhyde ou le trichloroéthylène et d’autres produits chimiques volatiles générés par la détérioration des produits isolants ou par l’usage de produits d’entretien ammoniaqués ou de solvants, ainsi que la fumée de cigarette. Cependant les plantes ne sont pas polyvalentes et ne sont chacune efficace que vis-à-vis d’un polluant.
Le mécanisme d’échange gazeux
Les polluants de l’air sont d’abord absorbés par les feuilles puis transformés par les racines en produits organiques nutritifs. Par sa transpiration, la plante dégage de la vapeur d’eau qui augmente non seulement le taux d’humidité mais aussi le taux d’oxygène. Plus les feuilles sont larges, plus la surface d’échange gazeux est importante, mais cette lapalissade s’entend mieux en la disant.
Les plantes les plus actives
La variété des plantes et de leur dimension accroît proportionnellement leur performance ciblée pour chacune d’entre elles. En effet, l’aloe vera a la propriété de dissoudre 90% du formaldéhyde.
Le philodendron absorbe 86% du formaldéhyde mais neutralise aussi le pentachlorophénol.
L’azalée absorbe l’ammoniac et le benzène est capté par le lierre. Le trichloréthylène est fixé par les chrysanthèmes et contre le monoxyde de carbone (CO1) on peut utiliser les Chlorophytum.
D’autres mesures établissent que la Sansevieria absorbe 53 % du benzène, l’Aglaonema élimine 48 % du benzène et 92 % du toluène et l’aracaena marginata dissout 78 % du benzène et 60 % du formaldéhyde.
Pour optimiser l’impact des plantes sur la qualité de l’air, il faut compter un minimum de une plante par 9 m2. Elles sont à installer dans toutes les pièces de la maison. Si elles rejettent la nuit du monoxyde de carbone, c’est en quantité négligeable par rapport au volume d’oxygène produit dans la journée. Les plantes sont donc sans danger dans les chambres.