Lorsque la production de fruits d’un arbre est excessive, leur abondance est en définitive contre-productive. Leur taille est restreinte et les branches cassent. L’éclaircissage est donc une mesure salutaire.
Le principe de l’éclaircissage
Il s’agit de supprimer les fruits générés par l’arbre en excédant et qui l’épuiseraient. On procède à l’éclaircissage au mois de juin, avant leur grossissement. Naturellement, les fruits en surcharge tombent entre mai et juin, mais cet éclaircissage spontané de l’arbre est insuffisant. Subsistent des fruits comprimés en grappes qui se développent mal et sont plus vulnérables aux maladies et aux parasites qui trouvent entre eux des cachettes succulentes.
Mode opératoire de l’éclaircissage d’un fruitier
Tout d’abord, ravaler son ressenti à éliminer de jeunes fruits sur un arbre. Il ne faut conserver qu’entre 8 à 15 fruits par mètre linéaire de branche charpentière si l’on veut qu’ils aient assez de sève pour se développer. Les plus beaux fruits préservés se situent en périphérie d’un poirier, mais au centre d’un pommier. Pêchers et abricotiers ont tendance à produire une multitude de petits fruits qu’il faudra supprimer.
L’éclaircissage d’un arbre couvert de fruits se réalise en deux temps pour maîtriser l’afflux de sève provoqué par la suppression de nombreux fruits.
Dans le cas de figure où les fruits sont petits, la première intervention ne supprime que la moitié de l’excédant. Deux semaines plus tard, on pourra finir d’éclaircir.
Dans le cas de figure où les fruits sont déjà gros, il ne faut pas les arracher entièrement, mais les couper en 2 avec un sécateur, puis quelques jours plus tard, retirer les moitiés entamées. Curieuse méthode mais l’effet protecteur est garanti.