Un nouvel arrêté municipal a été pris récemment dans la commune de Champey-sur-Moselle, près de Pont-à-Mousson, interdisant le bricolage et le jardinage durant les pauses déjeuner. Cette décision, visant à préserver la tranquillité des résidents, répond à des plaintes croissantes de la part des voisins perturbés par les bruits excessifs générés par ces activités. Le maire, Jean-Marie Milano, justifie cette mesure par la nécessité de maintenir un cadre de vie apaisant pour tous les habitants de la commune.
Contexte de la décision
C’est dans un environnement de plus en plus préoccupé par les nuisances sonores que le maire a dû intervenir. Selon le premier édile, les plaintes des résidents ont été incessantes concernant les bruits de machines et d’outils utilisés pour les travaux de bricolage et les jardins. Les moments de pause, en particulier celle du déjeuner, sont devenus des sources de tension, transformant le calme tant attendu en un véritable casse-tête pour le voisinage.
Les détails de l’arrêté
Pris le 5 novembre, l’arrêté impose des restrictions horaires spécifiques. Les travaux bruyants ne peuvent plus être effectués entre 12h et 13h30 durant la semaine, entre 12h et 15h le samedi, et après 12h le dimanche. Cette réglementation s’étend aux bruits répétés et intempestifs causés par les activités, les appareils utilisés ou même les travaux en cours.
Réactions et impacts sur la communauté
Jean-Marie Milano a déclaré qu’il avait déjà tenté d’alerter verbalement les habitants concernés, mais sans succès. Ce nouvel arrêté lui donne les moyens d’agir de manière plus efficace, car il pourra désormais signaler les infractions aux gendarmes, qui auront le pouvoir de verbaliser les contrevenants. Pour de nombreux résidents, cette initiative est perçue comme une mesure positive qui pourrait enfin leur permettre de profiter de leurs moments de repos en toute sérénité.
Un modèle à suivre ?
Cette initiative dans la commune de Champey-sur-Moselle pourrait-elle inspirer d’autres municipalités ? Alors que de nombreuses localités font face à des problèmes similaires de nuisances sonores, l’arrêté pourrait servir de modèle pour établir des régulations similaires dans des contextes divers. À une époque où le bien-être des citoyens est de plus en plus pris en compte par les instances municipales, cette décision représente un pas en avant dans la préservation de la qualité de vie.