Fléau du jardin, les pucerons se nourrissent des plantes dont ils sirotent la sève. Ils affectent leur croissance et leur santé en inoculant des maladies. Ces parasites doivent être rapidement éliminés avant que leur prolifération ne vienne à bout du jardin.

Faire barrage aux fourmis

Grandes consommatrices du miellat sécrété par les pucerons, les fourmis pratiquent l’élevage intensif des pucerons dont elles entretiennent des colonies dans les branches.

Pour limiter ce phénomène, on appose traditionnellement une bande de glu à 80 cm du sol de façon à former une barrière infranchissable.

Si la glu est appliquée au couteau, on empêche les écoulements d’excédants par une corde ou un tissu placé en-dessous.

Employer des insecticides

Sont préconisés les produits à base de pyréthrines naturelles, de roténone, de deltaméthrine ou d’acides gras. Un insecticide de contact sera suffisant si les pucerons sont installés à l’extérieur de la feuille, de façon bien visible. L’insecticide pulvérisé sur les pucerons les supprimera rien qu’en les touchant. Lorsque les pucerons sont inaccessibles, cachés sous les feuilles et même enroulés dedans, on utilise un insecticide systémique, qui pénètre la plante et empoisonne la sève.

Après usage, ces solutions insecticides ne seront pas conservées car leur efficacité décroît. Il faudra abondamment rincer l’arrosoir ou le vaporisateur avant de l’utiliser avec d’autres produits, ou mieux, dédié chacun à un insecticide.

Une solution écologique est de recourir à du purin d’orties. Il s’agit d’une macération dans de l’eau de feuilles d’ortie hachées (1 kilo pour 10 litres), puis diluées (20 fois).

Cultiver les plantes répulsives des pucerons

Les pucerons seront gênés par la présence de certaines plantes :

  • absinthe
  • menthe
  • œillet d’Inde
  • sarriette
  • thym

Autant les cultiver à proximité des plantes les plus sensibles aux pucerons.

Dans le même ordre d’idée, mais a contrario, on n’installera pas de plantes qui attirent les pucerons comme les capucines.

Favoriser la prolifération d’insectes anti-pucerons : les auxiliaires

Les bêtes à bon Dieu… on peut attendre qu’elles arrivent, mais on peut aussi acheter des larves de coccinelles. Pour leur métamorphose, qui dure 2 à 3 semaines, ces larves dévorent chacune jusqu’à 800 pucerons. Une fois adulte, les coccinelles en avalent près de 150 par jour. A ce rythme, il n’est pas sûr que vous en ayez assez… de pucerons.

Autre prédateur nouveau sur le marché, les larves de chrysope. Elles mangent environ 60 pucerons par jour pendant leur cycle larvaire qui dure près d’un mois.

Cette lutte biologique présente pas mal d’intérêt sur le plan écologique :

– n’endommage pas les plantes

– ne retarde pas la récolte

– ne nécessite aucun matériel spécifique

– n’est en rien polluant

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