L’art et la manière d’arroser

C’est grâce à l’eau que feuilles et fruits parviennent à maturité. L’eau véhicule les éléments nutritifs absorbés par les racines et déclenche la transpiration de la plante qui stabilise sa température. Le flétrissement du feuillage manifeste le besoin d’eau.
Les besoins en eau d’une plante sont en moyenne de 2,5 cm par semaine.
Dans les périodes de fortes chaleurs, on arrosera tous les quatre jours les végétaux en sols sableux, d’un naturel poreux, mais une fois par semaine ceux évoluant sur des sols argileux, plus imperméables. Il est préconisé d’arroser en profondeur, plutôt que d’arroser fréquemment.

L’eau d’irrigation doit être de bonne qualité. L’eau publique, celle du puits ou des cours d’eau, comporte souvent des substances chimiques, ce pourquoi il faut préférer l’eau de pluie. L’eau de pluie recueillie repose 24 heures, le temps que s’évaporent certains composés chimiques volatiles tels que le chlore et le soufre.

De plus, il faut veiller à ce que la température soit modérée. Réservée dans un baril ou un bassin, l’eau parvient à se tempérer. Le jardin sera arrosé le soir, au pied des plantes avec un arrosoir manuel si la surface du jardin n’est pas trop étendue. Les grands jardins seront divisés en sections arrosées l’une après l’autre.

Les systèmes de goutte à goutte présentent les avantages d’automatiser l’irrigation sans risque de toucher le feuillage, de réchauffer et d’économiser l’eau. Pour ces tuyaux suintants, il faut veiller à ce que la pression de l’eau ne soit jamais trop forte à l’intérieur de façon à les conserver longtemps.

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