Malgré l’absence de voisins et un plein champ à perte de vue, il est plus sage de délimiter son terrain par une clôture et anticiper ainsi la venue de voisins dont les animaux domestiques pourront se montrer plus envahissant. Dès lors, il vous faut entreprendre des travaux en respectant un certain nombre de préconisations.

Les prérequis de la commune ou du lotissement

Il faut tout d’abord effectuer une déclaration de travaux auprès de la mairie car le Plan Local d’Urbanisme ( PLU ) peut prévoir des limites en termes de hauteur et de style de clôture. Pour les lotissements, il existe un cahier des charges qui fixe hauteur et matériaux autorisés des clôtures.

La délimitation du terrain

La clôture est érigée sur votre terrain, ou à moitié sur le terrain du voisin s’il en est d’accord. Dans le cas d’une clôture mitoyenne, les frais de construction sont pris en charge par les deux propriétaires et ils en décideront librement la répartition (à part égale ou l’un apporte les matériaux, l’autre monte la clôture). A défaut de consultation du voisin, la clôture n’empiète pas d’1 cm sur le terrain qui ne vous appartient pas. De même, en bordure d’une voie publique, la clôture est entièrement dans votre jardin.
La clôture suit les bornes qui délimitent la périphérie de votre propriété. A défaut, il faut faire intervenir un géomètre.

Les matériaux de la clôture

La clôture sera construite avec les matériaux imposés par la commune ou le règlement du lotissement. A défaut d’indication, vous êtes libre de choisir en fonction de votre budget et du but recherché : empêcher les intrusions, se dérober au regard d’autrui ou marquer une séparation. Tous les modèles sont possibles, palissade en bois, clôture grillagée, claustras, mur végétal… Il faut donc penser que cette clôture peut réclamer de l’entretien et qu’elle est installée pour toujours (ou presque).

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