Les dommages causés par les bactéries se manifestent sur toutes les parties d’une plante. En fonction du type de bactérie, il peut s’agir d’un flétrissement progressif ou soudain du végétal, de l’apparition de taches foliaires, de tumeurs au collet ou sur les racines, d’une fasciation, ou encore d’une pourriture molle du collet, de la tige ou des racines. Bref, votre plante prend une forme de mauvais augure et il faut agir sans tarder, dès la première apparition des symptômes.
Sont particulièrement sensibles aux maladies bactériennes les bégonias, le cosmos, les dahlias, le géranium, les impatientes, les impatientes de Nouvelle-Guinée, les œillets, les pétunias, tagètes, verveines et zinnias.

Au moment de leur plantation, on inspecte le collet des plants et leurs racines. On redouble d’attention en périodes humides et chaudes.
Il est préconisé d’arroser en matinée plutôt qu’en soirée et d’organiser la circulation de l’air entre les plants. D’ordre général, on évitera de blesser les plants.
En cas d’infection, on ôte régulièrement les feuilles atteintes. D’autre part, on s’abstiendra de transplanter une espèce sensible, par exemple, à la tumeur du collet dans un endroit où cette maladie a sévi.

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