La rouille consiste en des champignons qui forment des pustules sur le feuillage ou les tiges de la plante atteinte. Elle se développe par temps pluvieux et ronge la plante toute l’année. Souvent d’une couleur orangée, d’où elle tire son nom, cette moisissure peut donner des pustules blanchâtres ou brunes en fonction du type de champignon qui s’est installé car il en existe plusieurs variétés.

En fonction du stade de développement du champignon et de la saison, la couleur des spores varie. Jaunes ou orange au printemps,  ils virent au brun dans l’automne ou l’hiver.

Un très grand nombre de végétaux sont sensibles à la rouille : conifères, jacinthes, roses trémières, iris, fuchsias, menthes, groseilliers, pommes de terre.

Pour s’en prémunir on peut commencer par choisir des plants plus résistants et s’assurer d’une bonne circulation de l’air autour des végétaux. Les coupes de plantes et feuilles tombées à terre doivent être régulièrement ramassées car la rouille hiverne dans les débris végétaux.

Le premier geste de traitement est de faire obstacle à la contamination en supprimant le sujet entier ou, si possible, seulement les feuilles atteintes en prenant garde de ne pas les laisser tomber au sol, car la rouille est très contagieuse. Les outils qui auront servi à la coupe du sujet atteint seront désinfectés avant d’être réemployés sur une autre plante. Si certaines rouilles ne prospèrent qu’avec une seule plante, d’autres ont besoin de plusieurs plantes pour réaliser leur cycle de développement, d’où l’importance d’éviter la contamination et intervenir assez tôt.

Pour traiter les plantes, il faudra pulvériser un fongicide à base de triforine ou de propiconazole.

Article précédentLa joie d’une jachère fleurie
Article suivantUn jardin à votre image