D’autres bulbes que les tulipes ou jacinthes, à laisser en place et qui sauront prospérer ? C’est possible. Ce sont les variétés qui naturalisent et qui vous offrent un tapis coloré à chaque printemps.

Stop à la dégénérescence des bulbes

Année après année les bulbes dégénèrent, leurs fleurs sont moins grosses, leurs floraisons plus clairsemées, le massif ne ressemble plus à ce qu’il était trois ans plus tôt. Cette dégénérescence des bulbes est constatée qu’ils soient ou non sortis de terre après la saison. Il faut donc régulièrement les remplacer.
Or, d’autres variétés sont capables de rester en terre toute l’année, de s’y installer et de prospérer d’elles-mêmes dans l’espace qui leur est alloué. Ce sont des bulbes qui naturalisent. Ils s’achètent en jardinerie ou sur catalogue et sont bien signalés.

Les bulbes capables de naturalisation

Il s’agit en général de petits bulbes : perce neige, muscaris, tulipes botaniques (calibre 5/+ ou 6/+ et non 12+), scilles, crocus botaniques et la plupart des narcisses à petites fleurs.
Certaines variétés sont plus étonnantes comme la fritilaire meleagris, dont les clochettes violettes sont recouvertes d’un motif à carreaux, ce qui lui vaut les appellations de pintade ou damier. Lis des steppes (eremurus), ou petits chionodoxas bleutés au milieu des perce-neige, produisent de grands effets tous les printemps.

Leurs conditions de culture

Les bulbes qui naturalisent ne se plaisent pas en jardinière. Ils sont à planter en prairie, dans la pelouse, sous un arbre ou, à la rigueur, dans un jardin de rocaille. L’important est de les planter dans un coin du jardin ensoleillé au printemps. Plantés à l’ombre, ils fourniraient plus de feuillage. S’ils sont précoces, il ne faut pas se hâter de passer la tondeuse une fois la floraison passée. Il faut attendre que les feuillages jaunissent, que le bulbe s’éteigne.

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