Avantages, faiblesses et modes d’emploi sont différents d’un terreau à l’autre. Terreau universel, horticole ou à semis ont chacun leur préconisation en fonction de la nature du sol et de la culture que l’on veut entreprendre.

Le terreau universel

C’est un terreau à « usage courant », basique. Cela ne veut pas dire qu’il convienne à toutes les plantes. Au contraire, il est plutôt pauvre et pour les plantes en pot il vaut mieux préférer les terreaux horticoles un peu plus chers.

Le terreau universel est souvent l’objet de prix d’appel mais la nature du sol de votre jardin peut suffire, avec éventuellement quelques amendements pour améliorer sa qualité sans avoir besoin d’ajouter du terreau.

Le terreau de feuilles

Cette fois-ci c’est un véritable terreau universel qui convient à toutes les plantes. Il est produit par la décomposition des feuilles mortes et s’apprécie pour la richesse de ses matières organiques. Il allège les sols et convient très bien aux plantes acidophiles.

La terre de bruyère ou terreau « rhododendrons »

Les plantes qui aiment les terres acides s’installent également dans la terre de bruyère dont le pH est faible. Sont concernés les azalées, les camélias, les hortensias, les magnolias, les myrtilles ou les rhododendrons.

En réalité, une terre de bruyère pure est très chère et difficile à trouver. Elle est strictement issue de la décomposition des bruyères, feuilles, tiges et racines. Sont plus généralement commercialisées des terres « dites de bruyère » qui sont équivalentes et composées à base d’un mélange de tourbes acides et fibreuses, d’écorces de pin et d’autres éléments. Elles permettent d’acidifier des sols trop calcaires et conviennent particulièrement aux plantes en pots.

Le terreau horticole

Il s’agit d’un substrat polyvalent qui convient aussi bien aux potagers et vergers qu’aux plantes intérieures. Universel donc ! Par sa composition de tourbes et d’écorces, enrichie par du fumier ou des algues, il a la propriété d’alléger les terres argileuses et de densifier les terres sableuses.

Le terreau pour semis et rempotage

Un substrat sain et léger est requis pour les semis et les rempotages. Or, la terre du jardin, déjà mise en culture, abrite naturellement des germes de parasites ou de maladies. De plus, la légèreté du sol dépend du mélange de sable, difficile à apprécier. Ce terreau, composé avec de la perlite, s’avère donc un précieux allié pour la réussite des semences, bouturage ou repiquage.

Les terreaux spécifiques indispensables… ou non

Pour répondre aux besoins spécifiques de certaines plantes, il est cardinal de leur apporter un terreau adapté. C’est le cas pour la plupart des plantes exotiques.

– Les orchidées, qui naturellement poussent dans les arbres, ont besoin d’un terreau très aéré, des écorces suffisent.

– Les cactus requièrent un sol sec et pauvre : le terreau « spécial cactus » est fait de sable et de pierres volcaniques.

– Les bonsaïs ont besoin d’un terreau pauvre mais équilibré, de façon à limiter leur croissance

– Les plantes aquatiques ont besoin d’un terreau fortement minéralisé pour compenser le petit volume de terre qu’elles disposent dans leurs bassins.

Ensuite, il faut négliger les terreaux à géraniums, à rosiers ou à agrumes. Pour les premiers, la terre de jardin enrichie de compost suffit, pour les rosiers c’est ridicule puisqu’il s’agit d’un arbuste rustique qui pousse dans tous les sols, quant au troisième il est souvent trop riche en argile et étouffe les racines.

Article précédentPiéger la mouche de la cerise
Article suivantTailler son rosier